La SSM est très active !

De façon régulière, la SSM organise des activités. En voici des nouvelles :
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Quel beau souvenir en train !

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En septembre dernier, plusieurs participants de PAAS-ACTION ont fait un merveilleux voyage en train, l’Oxford Express. 

Tout en savourant un excellent repas, nous avons sillonné de magnifiques paysages tout en ayant droit à une belle prestation musicale. Le rire et la joie étaient au rendez-vous. Quelle belle occasion de fraterniser et de tisser des liens plus solides ! 

Une visite guidée d’un musée historique compléta l’excursion et fut très appréciée. 

Tous les frais furent assumés par l’argent ramassé lors de deux lav-o-thons assumés par les participants. C’est donc grâce à leurs efforts, leur motivation et leur détermination que cette magnifique journée put avoir lieu. 

Bravo et félicitations à tous ! 

Lorraine 
Participante PAAS-Action

Des pommes !

La rentrée 2011

Revenus en force pour une nouvelle année, qui s'annonce excitante !

La schizophrénie : une maladie mentale à prendre au sérieux

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Plusieurs bénévoles se sont réunis pour fêter la rentrée de l'automne 2011 de la SSM. Photo : SSM
par CAROLINE CÔTÉ
Article paru dans Le Courrier du Sud, section Actualités - Publié le 10 septembre 2011

Selon de récentes statistiques, 1% de la population mondiale serait atteinte de schizophrénie. Ces chiffres en font une maladie deux fois plus répandue que l’Alzheimer, et cinq fois plus que la Sclérose en plaques. Près de chez nous, la Société de schizophrénie de la Montérégie (SSM) est là pour sensibiliser la population à cette maladie, appuyer les gens atteints et leur famille et les outiller afin d’y faire face. 

Depuis maintenant 10 ans, la SSM souhaite «accroitre l’appui et la communication et développer l’écoute auprès des aidants naturels et des sympathisants de la personne atteinte de schizophrénie par la mise en place de services», selon son énoncé de mission. 

Ainsi, depuis trois ans, la SSM offre du support, une oreille attentive et des activités aux personnes atteintes de maladie mentale grâce à une subvention d’Emploi Québec pour le programme Paas-Action (anciennement Interagir). Il s’agit d’un programme d’aide et d’accompagnement social mis en place pour aider les personnes pour qui l'accès au marché du travail ne peut être envisagé qu'à long terme et qui offre un soutien et un accompagnement personnalisés grâce à des projets particuliers élaborés par des organismes dont la SSM qui participe à briser leur isolement et à améliorer leur qualité de vie. 

Douze personnes sont actuellement bénéficiaires de ce programme qui leur permet aussi d’avoir un revenu plus élevé que ce qu’ils reçoivent de l’aide sociale. «Nous aidons ces personnes à se prendre en main, à se découvrir, à développer leur potentiel et leur créativité. Comme n’importe qui, ces gens veulent se sentir utiles et faire partie d’une collectivité», affirme Lucie Couillard, directrice de la Société, qui a elle-même une fille qui est gravement atteinte de cette maladie et qui est le souffle qui lui a permis de la fonder. 

Augmenter les chances de réussite 
La SSM offre un éventail de services, soit 40 types d’activités classés dans cinq grands groupes : les services de base, les soirées-partage, les formations, les activités sociales et la diffusion des informations. Elle agit de concert avec tous types d’intervenants, soit les médecins, la famille et des travailleurs psychosociaux afin d’optimiser les chances de réussite des interventions auprès des personnes atteintes. 

Parmi ses activités, regroupées en trois volets, on retrouve des cours de bureautique, des ateliers d’arts plastiques, d’écriture créative, de croissance personnelle, des conférences, du ressourcement, des cours de jardinage et de chorale, de musique, des sorties culturelles et une troupe de théâtre. Pour le volet famille, un service d’accompagnement en cour est donné; l’accompagnateur peut demander au juge une évaluation psychiatrique, une garde en établissement, une ordonnance de traitement obligatoire, etc. 

Un service téléphonique 24/7 et de la prévention suicide est aussi offert. Dans les cas plus extrêmes, lorsqu’une personne atteinte entre en psychose et devient un danger pour elle-même et pour les autres, la SSM intervient avec l’aide de policiers afin de prévenir les blessures et pour faire soigner la personne atteinte. 

Leurs réussites 
«La schizophrénie est caractérisée par une dissociation de la personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité. Elle se manifeste principalement par des hallucinations auditives, des délires paranoïaques, un discours déconstruit et des schémas de pensée désorganisés. Elle engendre des dysfonctionnements sociaux et comportementaux. C'est une psychose, généralement chronique, qui survient à l'adolescence ou au début de l'âge adulte », selon la définition de la SSM. 

Cette maladie affectant considérablement la vie en société, l’organisme se dit fier d’avoir aidé deux personnes atteintes à se trouver un emploi, accompagné à vingt reprises des familles en Cour l’année dernière et d’avoir contribué à réduire la période d’hospitalisation des personnes atteintes à trois à quatre jours au lieu de trois semaines. 

Pour aider davantage ces gens, la Fondation de la schizophrénie Émile-Nelligan, qui existe depuis deux ans, a été créée afin d’éventuellement mettre sur pied un hébergement avec une fermette pour venir en aide aux personnes souffrant de schizophrénie réfractaire, persistante et sévère mais aussi de toute autre maladie mentale. «Étant donné le manque d’hébergement en Montérégie, nous croyons qu’il est impératif de mettre sur pied un établissement pour combler ce besoin nécessaire et urgent», conclut la directrice.  •
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Vous trouverez également beaucoup d'information sur cette maladie à l'adresse suivante : http://agora-2.org/thematiques/dev/inaptitude.nsf/Dossiers/Schizophrenie

Fondation Émile-Nelligan : une croisière pour combattre la schizophrénie

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Photo : Simon Chaloux
par PASCAL VILLENEUVE
Article paru dans Le Courrier du Sud, section Actualités - Publié le 19 août 2011 

La Fondation de la schizophrénie Émile-Nelligan a recueilli pas moins de 5000$ lors de sa première campagne de financement. Afin de recueillir cette somme, l'organisme, dont le but est de soutenir les personnes atteintes par la maladie, avait convié ses généreux contributeurs à une croisière en bateau-mouche sur le Saint-Laurent, le 30 juillet, dans le cadre de la finale de l’International des feux Loto-Québec. 

Plus de 120 personnes, membres de la Société de schizophrénie de la Montérégie, ont participé à cet événement, qui leur permettait notamment d'être aux premières loges des derniers feux d'artifice de l'été. 

«Cet argent nous permettra d'élaborer un plan d'affaires qui nous permettra d'amorcer notre projet en hébergement, en allant chercher les personnes des ressources humaines et financières», d'expliquer la directrice et fondatrice de la Fondation, Lucie Couillard. 

Peu d'hébergement 
Selon celle-ci, il existe peu d'hébergement en Montérégie pour les personnes aux prises avec une schizophrénie persistante et sévère, l'une des pires qui soit en raison de ses nombreux effets négatifs qui empêchent le patient de conserver son entière autonomie. 

Comme elle l'explique elle-même, le manque de place en hébergement donne peu d'alternatives à ces personnes, qui se retrouvent soit dans la rue, soit institutionnalisées ou soit obligées de vivre dans leur famille, qu'elles ont tôt fait d'épuiser. 

Projet nécessaire 
L'ambition de la Fondation serait de financer une fermette qui inclurait l'hébergement, un jardin communautaire, des animaux de ferme ainsi qu'une panoplie d'activités à l'intention des patients, sans compter les différents services médicaux, de soutien, d'écoute et de formation. 

Pour fonctionner, la Fondation voudrait disposer d'un montant récurent de plus de 100 000$ par année. «Les autres organismes de ce genre obtiennent 250 000$ par année. Pour l'instant, nous ne recevons que 10 000$ par année de l'Agence de santé et des services sociaux de la Montérégie», dit Mme Couillard, qui ajoute que 35 personnes pourraient bénéficier de cette manne. 

«Je crois à ce projet. C'est un projet viable, à long terme. C'est un projet primordial, un projet nécessaire, car cela correspond à un besoin criant et alarmant : il n'y a rien en ce moment sur la Rive-Sud pour cette classe particulière de personnes atteintes de schizophrénie réfractaire, persistante et sévère», de conclure la directrice de la Fondation. •
Voir l'article paru chez PointSud lors de son lancement ici.
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Troupe de théâtre 
«Les Senti-Mentaux»

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Pilotée par Mme Monique Riendeau
Les comédiens très talentueux de cette troupe de théâtre incarnent leurs rôles avec humour et finesse. Ils font régulièrement salle comble.

La troupe de théâtre a été parrainée par la Société de schizophrénie de la Montérégie.
Cependant l'organisme n'est pas subventionné. La fondatrice, Mme Lucie Couillard essaie d'obtenir une subvention du Ministère de la Santé. Malgré tout, l'organisme a réussi a obtenir des places dans un programme spécial adapté aux besoins des bénéficiaires. 

Ce programme du Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale permet aux personnes atteintes de travailler et d'apprendre une vingtaine d'heures/semaine pour une augmentation de 130$ de leurs prestations mensuelles.

La troupe a déjà plusieurs productions à son actif : «Au Repas du passant », «« Des pyramides au Pet Shop », «La vie comme une courtepointe» (Lire le billet de Sylvestre)

Une nouvelle chorale a vu le jour : « Les Ritournelles »

Une de ses premières prestations aura lieu samedi le 17 décembre 2011 à 18h au Centre Jeanne-Dufresnoy. Tous les membres seront contactés. Venez en grand nombre!
Un grand un spectacle avec 14 choristes de la SSM, voix formidable 3 ténors, soprano 
« Avoir la musique dans le cœur c’est un cadeau du ciel… » 

Qui sommes-nous?
Un groupe qui aime chanter. 
Un groupe heureux de se retrouver tous les samedis après-midi pour apprendre ou répéter des chansons.
Un groupe qui prend en main sa santé mentale en chantant.
Un groupe accueillant.
Pas besoin de connaître la musique.
On est accepté avec nos forces et nos faiblesses.
Pas de stress.
On aime rire.
On est là pour se divertir.
On fait pourtant des progrès, on chante de mieux en mieux.
On est prêt à partager ce succès en allant chanter pour d’autres.
On a la chance d’avoir Gaston qui nous accompagne au piano.
On a la chance d’avoir Allen, Eugène, Lucie C., Serge Yelena, Claudette, Yvon, Lucie M., Annie, Éric, Lisiane, Chantal, Francine, Guy, André et Daniel, 
qui unissent leur voix pour créer une belle harmonie.
Et moi, j’ai la chance d’animer ce groupe de gais lurons !
Thérèse

Si vous voulez partager notre joie, n’hésitez pas à vous joindre à nous !